Suspension de Walid Regragui : La CAF fait-elle dans la complaisance ?
Ce n'est plus un secret. Suite à l'altercation l'ayant opposé au défenseur de la RD Congo, Chancel Bemba, le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, est suspendu quatre (4) matches dont deux (2) avec sursis par la Confédération Africaine de Football (CAF). Une décision que beaucoup peinent à comprendre dans le fond.
Depuis 24 janvier 2024, le patron des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, est suspendu par la CAF. Au terme de l’enquête diligentée par la CAF après le match RD Congo-Maroc du 21 janvier, il ressort que le sieur Regragui est le seul responsable de toute la bagarre d’après match.
Au fond, qu’est-ce qui est concrètement reproché à l’entraîneur marocain pour lui valoir cette suspension ? Difficile de le dire puisqu’aucun communiqué de la CAF n’a été clair sur le sujet. Or, selon les propos de fin de match de Chancel Bemba, Walid Regragui lui aurait dit un mot qu’il ne devrait pas. Est-ce un mot à caractère raciste ? L’a-t-il effectivement prononcé ? Si oui, la sanction infligée à Regragui devrait être plus lourde que ça. La petite sanction à lui infligée fait croire que, a priori il n’y avait rien de raciste.
De l’autre côté, si c’est sur la base de « l’altération » seule que Regragui a été suspendu (ce qui est tout à fait normal), on se demande pour qu’elle raison Bemba lui n’a pas écopé de sanction dans la mesure où sur les images, lui non plus n’a pas été fair-play.
Au cours d’un match, lorsqu’un joueur bouscule son adversaire engendrant une « altercation » entre les deux, on voit très souvent l’arbitre apaiser la situation en donnant à chacun de ces 2 joueurs un carton jaune ce qui n’a visiblement pas été le cas dans l’affaire Walid Regragui – Chancel Bemba. L’un a été suspendu l’autre a été blanchi ce qui frise de la complaisance.