Tournoi des Retrouvailles l Le promoteur Serge Tété Bénissan : << Créer un cadre d'échanges pour les anciennes gloires du football togolais >>

La ville de Kpalimé accueille les 27 et 28 mai prochains la 13e édition du tournoi des Retrouvailles. Approché par la rédaction de www.megasports.tg, le promoteur de la compétition, Serge Tété Bénissan, parle du tournoi. Lire in extenso l’interview.

Bonjour Serge Tété Bénissan

Bonjour www.megasports.tg

Vous êtes le promoteur du tournoi des Retrouvailles. Quel est l’objectif de ce tournoi ?

Le Tournoi des Retrouvailles a été initié par la structure Sergio Sport à la suite d’un constat. Très longtemps, il n’y pas eu un cadre officiel de rencontre d’échanges et de partages entre les différentes générations de notre football. Ensuite, les vieilles gloires de notre sport roi, après leur carrière, sont « rangées » dans les placards. Face à ce constat alarmant, nous avons jugé utile d’initier ce tournoi qui servira en même temps de cadre de rencontre de concertation, d’échanges et de partages entre les générations précédentes et celles actuelles de notre football. C’est aussi l’une de nos missions consistant à contribuer au développement de notre sport en général. Ce tournoi est aussi pour nous, une occasion de célébrer toutes les personnes ayant contribué d’une manière ou d’une autre à l’essor de notre football raison pour laquelle le trophée de cette édition porte le nom du Prof. Dodzi KOKOROKO, ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat un natif de Kloto et parrain de cette édition 2023.

Combien d’équipes prendront part à l’édition de cette année ?

La compétition se fera cette année avec huit (8) équipes. Nous avons retenu ce nombre parce que, après deux (2) années d’interruption à cause de la situation sanitaire qui avait secoué le monde, nous avons voulu reprendre les choses au minima afin d’être en mesure de combler les attentes. A la dernière édition en 2019, nous étions à dix (10) équipes. L’objectif à long terme est d’arriver à faire une mini coupe du monde en un week-end avec trente-deux (32) équipes. Mais, il faut savoir embrasser les choses. Ainsi, pour nous, repartir à huit (8), est d’entamer un nouveau départ dans la continuité. Certes, le choix des clubs était difficile pour nous au regard de la demande mais il nous fallait être conséquents avec nous-mêmes et le Comité d’Organisation a pris sa responsabilité en optant pour le chiffre huit (8).

La rupture due à la COVID-19 aura-t-elle un impact négatif sur l’édition de cette année ?

Un impact négatif ? Oui et non. Oui, dans le sens que, comme je l’ai évoqué, nous avons du revoir les choses pour rester au niveau d’organisation que nous avons atteint à la dernière édition. Oui, parce que peut-être en deux ans certaines de ces vieilles gloires que nous aurions voulu célébrer sont parties pour l’éternité et nous n’aurons plus l’occasion de réaliser cela. Non, parce que la situation sanitaire est passée et nous avons l’occasion de renouer avec la tradition. Et chaque édition est spéciale donc nous osons croire que celle-ci aussi sera unique en son genre et nous permettra d’atteindre, comme dans le passé, les résultats escomptés. Nous profitons de l’occasion pour présenter nos excuses aux équipes qui ne seront pas retenues. Nous aurons voulu faire avec tout le monde mais ce n’est que partie remise. D’ailleurs nous les invitons à faire le déplacement pour célébrer avec nous cette fête car la fête ce n’est pas seulement sur le terrain mais dans les tribunes et aux abords du stade. Ce sont les retrouvailles avant tout.

Propos recueillis par Godwin AFEDO